Penny Arcade sur la scène de l’International Hors Les Murs

C’est pour fêter la sortie de Backwater Collage, que nous retrouvons Penny Arcade sur la scène de l’international HLM au Tony.

photo crédit : Kate Mount

Backwater Collage, disais-je, est le premier né de Penny Arcade. Un album mélodieux, fait d’une pop subtile, douce, profonde qui vous fait plonger comme son nom l’indique dans les profondeurs des marais. Plus précisément dans les eaux stagnantes du Devon d’où nous vient le créateur inspiré du groupe à savoir James Hoare. Pour ce premier album, c’est une traversée qu’il nous propose, un retour aux sources.

« 15 ans plus tard... »

Si vous pensiez ne pas connaître James Hoare, détrompez vous. Depuis une bonne décennie, c’est l’un des acteurs de premier ordre de cette immense nébuleuse, riche et enivrante qui répond au doux nom de Brith’Pop. James Hoare longtemps compositeur, chanteur, guitariste, parolier notamment pour Véronica Falls, The Prosper Ornaments ou encore Ultimate Painting, n’en est donc pas à son coup d’essai. Et « quinze ans plus tard » le voila enfin aux manettes de son propre projet. Interrogé sur la question, il s’explique :

« Ça m’a pris du temps avant de me lancer. Mais si j’ai fini par le faire, c’est pour répondre au besoin de savoir, de quoi ma musique était faite ».

De longs mois et un confinement plus tard, nous voilà devant l’album 100 % fait maison Backwater Collage. James Hoare semble pour la première fois enfin être à sa juste place, comme il le dit lui même :

« Contrôler le process complet de fabrication est extrêmement enrichissant. Je continuerai sans doute mes collaborations, parce que parfois elles sont nécessaires. Mais pour les prochaines années voilà tout ce que j’ai envie de faire. »

« Something Change ! » Insiste-t-il…

« Deap in middle of no where »

Voilà la proposition de l’International HLM au Tony, en programmant Penny Arcade. Et sur scène ça marche encore en mieux ! La douceur que l’on perçoit en version studio est littéralement transcendée. On plonge, on plonge dans les profondeurs de cet album. Les guitares sont étirées, les morceaux rallongés. Les quatre gars qui composent Penny Arcade ce soir s’en donnent à cœur joie face au public médusé. D’une simple balade on entre dans un univers psychédélique et intemporel. Alors pourquoi attendre ?

James Hoare se tient au pied de l’embarcadère. N’hésitez plus, grimpez !

Jay-f***